Développer un leadership efficace

Commençons tout d’abord par définir ce qu’est le leadership. Un bon leader est une personne qui sait en influencer d’autres afin de réaliser des choses qu’aucune d’entre elles n’arriverait à réaliser tout(e) seul.


Le leadership n’induit pas nécessairement une influence positive. Un livre est édifiant sur ce sujet ; “Leadership bullshit” de Jeffrey Pfeffer/contact, Professeur à Stanford.

Jeffrey explique que les leaders des entreprises avec lesquelles il est en contact sont rarement tous honnêtes, bienveillants, authentiques, etc. Selon lui, dans “la vraie vie”, il n’y a pas à priori de connotations positives au leadership.

Pour extrapoler sur son propos, on peut facilement imaginer que les chefs de cartel et autres caïds de cour de prison ont tous du leadership, sinon il n’aurait pas réussi à se positionner en tant que chef.

Par ailleurs, il est bon de rappeler que quelqu’un qui est en position d’autorité n’a pas forcément de leadership. Ainsi, l’engagement des collaborateurs est principalement lié à la qualité de leur relation avec leur manager direct.

Or, toutes les enquêtes de satisfaction des employés tendent à démontrer qu’approximativement un quart seulement d’entre eux sont engagés dans leur travail (alors que la plupart étaient probablement très motivés quand ils ont commencé à occuper leur job).

On peut donc extrapoler que les trois-quarts des managers ont un leadership contre-productif, c’est-à-dire que leur influence débouche sur une productivité moindre de leurs collaborateurs (sans même parler du bien-être de ces derniers).

Finalement, il n’y a pas besoin d’être en position d’autorité pour être un bon, voire un excellent leader. Ainsi, Ghandi et Mandela sont probablement parmi les plus grands leaders du siècle dernier. Or, ils ont tous deux réussi à initier des bouleversements considérables (fin de l’apartheid et décolonisation de l’inde) à des périodes durant lesquels ils n’étaient pas en position d’autorité.

Une fois cela posé, nous allons pouvoir préciser l’objet de cet article ; il s’agira ici de définir des moyens de développer son leadership afin de réaliser des choses positives tout en démontrant une attitude bienveillante auprès des personnes qui vous suivent.

Appelons cela le leadership positif. Le leader positif est quelqu’un qui arrive à accomplir des choses exceptionnelles en catalysant l’énergie d’un groupe de personnes, tout en s’assurant que toutes les parties concernées par cette initiative sont impactées positivement.

Le développement de ce type de leadership peut se faire sur plusieurs plans :

  • Une plus grande prise de recul sur soi-même mêlé à un travail intense de développement personnel. En effet, un leader positif doit savoir s’adapter aux contextes et aux personnes avec qui il est en contact. A titre d’illustration, il est prouvé que les managers ont un biais qui les amènent à mieux traiter leurs collaborateurs qui leur ressemblent (“in-group”) que les autres (“out-group”). Arriver à dépasser ce biais nécessite de se connaître suffisamment pour identifier ce mécanisme en action et faire un effort conscient pour le dépasser.

  • Un travail de recherche considérable réalisé par Theresa Amabil et Steven Kramer (professeurs à Harvard) a démontré que les collaborateurs sont particulièrement motivés et productifs lorsqu’ils sentent qu’ils progressent dans des tâches qui font du sens pour eux. Un leader efficace saura donc (re)connecter les parties prenantes de son projet à un sens. Il saura donc non seulement développer une vision engageante et la communiquer efficacement, mais surtout veiller à ce que chacun dispose des conditions pour progresser et donc être à l’écoute et capable de trouver des solutions aux obstacles que les uns et les autres pourraient rencontrer.

  • Par ailleurs, il apparaît que les gens sont beaucoup plus négativement impactés (en mal) par des interactions négatives qu’en bien par des interactions positives. Ainsi, un geste d’impatience du leader peut être excessivement mal vécu, alors que par ailleurs cette même personne peut être prévenante. Un bon leader aura donc une intelligence émotionnelle très fine, en étant à la fois capable d’identifier les états émotionnels des personnes en présence et de prendre les actions nécessaires pour créer un climat favorable à la collaboration.

À partir de ce qui a été précisé ici, nous pouvons donc conclure que pour développer votre leadership, vous pouvez travailler sur les axes suivants :

  • Prise de recul sur soi, tels que les enquêtes 360°, les feedbacks inter-personnels, les tests de personnalité, etc.

  • Capacité à créer du sens à des projets collectifs. En particulier, un leader saura développer une vision, utiliser un langage chargé d’images et être concis

  • Empathie et capacité d’adaptation aux préférences des uns et des autres

  • Etat d’esprit et communication positifs, même en période de stress. Cela requiert une hygiène de vie saine (alimentation, repos, activité physique, etc).

Comment commencer à développer son leadership ? C’est assez simple : identifiez un objectif qui vous tient à cœur et focalisez vous dessus. Le mien en ce moment, c’est de rester positif et léger même dans les moments où les choses peuvent paraître compliquées.

La bonne nouvelle pour finir, c’est que de nombreux outils existent pour vous aider à atteindre l’objectif que vous vous serez fixé: tests de personnalité, 360°, coaching individuel, formations, etc. N’hésitez pas à nous contacter pour en parler de manière plus approfondie.


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